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31 juillet 2023 1 31 /07 /juillet /2023 20:52
LES JMJ AVEC KTO
LES JMJ AVEC KTO

Nous y sommes ! Après une semaine vécue dans les diocèses portugais, les jeunes des JMJ sont attendus à Lisbonne pour vivre la grande semaine qui s’ouvrira avec la messe d’ouverture, mardi 1er août à 20h.

 

KTO retransmet en direct et en VF les temps forts de cet événement de l'Église universelle. Les grandes célébrations seront commentées depuis le Portugal. Un programme dense de 5 jours est prévu pour le pape François, attendu à Lisbonne mercredi matin, avec une étape à Fatima samedi (voir la programmation détaillée).

 

Et rendez-vous chaque soir pour le Journal des JMJ à 21h35 (heure de Paris), depuis le plateau installé par les équipes de KTO sur le parvis de l'église de Santos à Lisbonne. L'occasion de revenir sur les faits marquants et partager la joie, la ferveur et la prière qui animeront ces rencontres.

 

Retrouvez les horaires des grandes célébrations des JMJ à suivre en direct sur KTO et ktotv.com :

 

Mardi 1er août

  • 11h55 : Temps des Français au passage maritime de Algès
  • 20h00 : Messe d’ouverture des JMJ présidée par le cardinal Manuel Clemente, patriarche de Lisbonne.

Jeudi 3 août

  • 18h15 : Cérémonie d’accueil du pape François au parc Édouard VII ("Colline de la Rencontre").

Vendredi 4 août

  • 18h15 : Chemin de Croix avec les jeunes au parc Édouard VII ("Colline de la Rencontre") en présence du pape François.

Samedi 5 août

  • 21h15 : Veillée avec les jeunes au parc du Tage ("Camp de la Grâce") en présence du pape François.

Dimanche 6 août

  • 09h15 : Messe des Journées Mondiales de la Jeunesse au parc du Tage ("Camp de la Grâce") présidée par le pape François.

 

KTO, partenaire officiel des 37ème Journées Mondiales de la Jeunesse, vous fait vivre en direct cet événement qui se déroule du 24 juillet au 6 août au Portugal ! Grandes célébrations en présence du Pape, les directs du Pape, les rendez-vous quotidiens des JMJ, soyez connectés avec KTO au cœur de l'Église.

KTO est la seule chaîne de télévision catholique francophone qui retransmet, en direct et en français, les moments importants de cet événement, afin de permettre au plus grand nombre de partager la joie, la ferveur et la prière qui animeront ces rencontres.
Pour ce faire, les journalistes de la rédaction de KTO sont mobilisés afin de proposer des émissions depuis Lisbonne, dont le journal quotidien des JMJ, mais aussi des reportages et documentaires consacrés aux jeunes.

Tous les programmes sont à suivre sur KTO, ktotv.com, la chaîne YouTube de KTO.

Le prochain temps fort à suivre en direct :
LES JMJ AVEC KTO
 
 
 
 
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25 juillet 2023 2 25 /07 /juillet /2023 19:55
Provenance: fsspx.news

Voici un abrégé du magnifique panégyrique de saint Jacques le Majeur, frère de saint Jean, composé par Dom Guéranger pour son Année liturgique.

 

      Saluons l’astre brillant qui se lève sur l’Église. Compostelle jadis resplendit par lui de l’éclat de tels feux que, pendant mille années, l’univers subit l’attraction de la ville obscure devenue, avec Jérusalem et Rome, l’un des foyers puissants de la piété des peuples.

     Parmi les Saints de Dieu, il n’en est pas qui manifeste mieux la mystérieuse survivance des élus à leur carrière mortelle, dans la poursuite des intérêts que leur confia le Seigneur. La vie de Jacques fut courte après l’appel qui le faisait Apôtre ; le résultat de son apostolat apparut presque nul en cette Espagne qui lui était donnée : le premier des douze il ouvrit dans l’arène la marche glorieuse que l’autre fils de Zébédée devait clore.

      Ne croyons pas que le glaive d’un Hérode quelconque puisse déconcerter le Très-Haut dans les appels qu’il fait entendre aux hommes de sa droite. La vie des Saints n’est jamais tronquée ; leur mort, toujours précieuse, l’est plus encore quand c’est pour Dieu qu’elle semble arriver avant l’heure.

      A l’extrémité nord de la péninsule ibérique, sur le tombeau où la piété de deux disciples avait jadis comme à la dérobée ramené son corps, près de huit siècles avaient passé. Un jour, au-dessus des ronces recouvrant le monument oublié, ont étincelé des lueurs, appelant l’attention sur ce lieu qui ne sera plus connu désormais que sous le nom de champ des étoiles.

      Mais soudain quelles clameurs retentissent, descendant des montagnes, ébranlant les échos des vallées profondes ? Quel est le chef inconnu ramenant au combat, contre une armée immense, la petite troupe épuisée que le plus vaillant héroïsme n’a pu la veille sauver d’une défaite ?

      Prompt comme l’éclair, brandissant d’une main son blanc étendard à la croix rouge, il fond haut l’épée sur l’ennemi éperdu, dont soixante-dix mille cadavres teignent de leur sang les pieds de son cheval de bataille. Salut au chef de la guerre sainte dont tant de fois cette Année liturgique a rappelé le souvenir ! Saint Jacques ! Saint Jacques ! Espagne, en avant !

      C’est la réapparition de l’aîné des fils du tonnerre, libre enfin de lancer la foudre sur les Samaritains nouveaux qui prétendent honorer l’unité de Dieu en ne voyant qu’un prophète dans son Christ. Désormais Jacques sera pour l’Espagne chrétienne la torche ardente qu’avait vue le Prophète, le feu qui dévore à droite et à gauche les nations enserrant la cité sainte, jusqu’à ce qu’elle ait retrouvé ses anciennes limites, et soit habitée au même lieu qu’autrefois par ses fils.

       Et quand, après six siècles et demi, ses porte-enseigne, les rois Catholiques, auront rejeté par delà les flots les restes de la tourbe infidèle qui n’aurait jamais dû les franchir, le vaillant chef des armées des Espagnes déposera sa brillante armure, le tueur de Maures redeviendra le messager de la foi.

      Montant sur sa barque de pêcheur d’hommes et groupant autour d’elle les flottes intrépides des Christophe Colomb, des Vasco de Gama, des Albuquerque, il les guidera sur les mers inconnues à la recherche de rivages où jusque-là n’ait point été porté le nom du Seigneur.

     Pour sa part de contribution aux travaux des douze, Jacques amènera de l’Occident, de l’Orient, du Midi, des mondes nouveaux qui renouvelleront la stupeur de Pierre à la vue de telles prises. Et celui dont on avait pu croire, au temps du troisième Hérode, l’apostolat brisé dans sa fleur avant d’avoir donné ses fruits, pourra dire lui aussi : « Je ne m’estime point inférieur aux plus grands des Apôtres ; car, par la grâce de Dieu, j’ai travaillé plus qu’eux tous. »

 

Reliquaire de saint Jacques

 

La cathédrale de Saint-Jacques de Compostelle

 

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24 juillet 2023 1 24 /07 /juillet /2023 21:14
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5 juillet 2023 3 05 /07 /juillet /2023 07:16
LUMEN FIDEI, (RE)LIRE L'ENCYCLIQUE
LUMEN FIDEI, (RE)LIRE L'ENCYCLIQUE

Samedi 1er juillet 2023

 

Il y a 10 ans était publiée l'encyclique du pape François consacrée aux prêtres, aux diacres, aux personnes consacrées et à tous les fidèles laïcs sur la foi.

 

Résumé de « Lumen Fidei »

 

« Lumen Fidei (la lumière de la foi) », qui s’articule en une introduction, quatre chapitres et une conclusion, est en réalité lencyclique presque achevée de Benoît XVI sur la foi, à laquelle le Pape François a apporté sa propre contribution.

 

L’introduction expose les buts et, tout particulièrement, la nécessité de redécouvrir le caractère lumineux de la foi, qui éclaire l’existence, aide l’homme à distinguer le bien du mal alors que la foi est souvent perçue comme une illusion, un saut dans l’inconnu qui entrave la liberté de la personne. En cette Année de la foi et en ce cinquantième anniversaire de Vatican II, « un concile sur la foi », il convenait de raviver une large perception de la foi, confessée dans son unité et son intégrité. Il ne s’agit pas d’un préjugé acquis mais d’un don de Dieu qu’il faut nourrir et renforcer. Qui croit, voit ! Car la lumière de la foi, qui vient de Dieu, éclaire toute l’existence humaine. Elle vient du souvenir de la vie de Jésus et ouvre un vaste horizon.

Nous avons cru en l’amour

Le premier chapitre, en évoquant Abraham, explique comment l’écoute de la Parole est appelée à sortir de notre ego pour s’ouvrir à la vie nouvelle promise, rendant ainsi possible dans lespérance la poursuite de notre cheminement. Mais la foi est liée à la paternité, parce que le Dieu qui nous appelle n’est pas un étranger mais un père, source de bonté, origine de toute chose et soutien de chacun. Dans l’histoire d’Israël, la foi est opposée à l’idolâtrie, qui détourne l’homme, le retient prisonnier de ses pulsions et le prive de l’attente de la promesse. La foi est quant à elle la confiance en l’amour miséricordieux de Dieu, qui accueille et pardonne toujours, qui redresse les faux pas de nos vies. Elle est la disponibilité à se laisser transformer au simple appel de Dieu, un don gratuit qu’il nous fait et qui demande le courage et l’humilité de se confier pour découvrir le chemin lumineux de rencontre entre Dieu et les hommes qu’est l’histoire du salut. Le paradoxe de la foi est l’adresse perpétuelle à Dieu qui stabilise l’homme et l’éloigne des idoles. Puis le texte s’attarde sur la figure de Jésus médiateur, qui nous ouvre à une vérité plus grande, à la manifestation de l’amour de Dieu comme fondement de la foi. La foi se renforce de la méditation sur la mort de Jésus, qui révèle son inébranlable amour de l’homme. Ressuscité, il devient un témoin digne de foi par lequel Dieu œuvre dans l’histoire et en détermine le destin final. L’aspect décisif de la foi en Jésus est de participer à sa manière de voir. La foi regarde Jésus mais aussi son point de vue. De même dans la vie où nous faisons confiance à qui en sait plus que nous, pour la foi c’est Jésus qui nous explique Dieu. Nous croyons Jésus lorsque nous acceptons sa parole, nous croyons en lui lorsque nous l’intégrons à notre vie et nous confions à lui. Son incarnation fait que la foi ne nous détache pas de la réalité, qu’elle nous en fait percevoir toute la signification. L’homme se sauve grâce à la foi, car il s’ouvre à un amour qui le précède et le transforme intérieurement. Par cette action de l’Esprit le chrétien porte son regard sur Jésus, ses sentiments et sa disposition filiale. Sans cette présence on ne saurait confesser le Seigneur. La foi devient existence ecclésiale car elle se confesse en communion, entre croyants au sein de l’Église. Sans perdre leur identité, les chrétiens sont un au service d’autrui et chacun y gagne son être propre. La foi n’est pas un fait privé, un concept individuel ou une opinion, mais une écoute commune qui devient annonce.

Je vous transmets ce que j’ai reçu

Le troisième chapitre traite de l’importance de l’évangélisation. Qui s’est ouvert à l’amour de Dieu ne peut le garder pour lui. La lumière de Jésus brille pour les chrétiens qui doivent la transmettre comme un flambeau qui en allume d’autres de génération en génération, tout au long d’une chaîne de témoins de la foi. Ceci implique un lien étroit entre foi et mémoire car la foi n’est pas une option personnelle. Dieu nous unit tous dans le temps en nous rendant contemporains de Jésus. On ne peut croire seul d’autant que la foi s’ouvre à chacun au sein de la communauté qu’est l’Église. Qui croit n’est par conséquent jamais seul. Notre ego s’élargit pour générer de nouveaux liens de vie. Le moyen particulier de transmission de la foi restent les sacrements, qui communiquent une mémoire incarnée. Le baptême, des enfants comme des adultes, et le catéchuménat ne peuvent être accomplis seuls. La foi n’est pas un acte individuel et isolé mais une démarche accomplie dans la communion ecclésiale. Personne ne saurait se baptiser, ni confesser la foi par soi même. L’enfant a besoin du soutien de la famille qui lui transmet la foi et des parrains dont le geste montre la synergie existant entre l’Église et la cellule familiale. Et puis l’Eucharistie est la nourriture indispensable de la foi, un acte de mémoire actualisant le mystère conduisant du monde visible au monde invisible. Le Credo implique le croyant dans la vérité qu’il confesse, tandis que le Pater permet au chrétien de commencer à voir avec les yeux du Christ, et que le Décalogue permet en réalité d’entrer pratiquement en dialogue avec Dieu. Loin d’être une série de préceptes négatifs il permet d’embrasser la divine miséricorde et d’engager un chemin de gratitude vers la pleine communion avec Dieu. La foi est une car Dieu est un, Elle s’adresse à un Seigneur unique et offre une unité de vision que l’Église partage comme seul corps et seul esprit. Mais la foi doit aussi être confessée dans sa pureté et dans son intégrité. Il en va de l’unité de l’Église car enlever quoi que ce soit à la foi serait le retrancher de la vérité de communion. Et puis l’unité de la foi étant celle d’un organisme vivant, elle démontre sa catholicité, une universalité éclairante capable d’exprimer au mieux le cosmos et l’histoire. En outre cette unité est garantie par la succession apostolique.

Dieu prépare pour eux une cité

Le quatrième chapitre explique le lien qu’il y a entre foi et bien général, qui tend à la constitution d’un meilleur espace de vie de l’homme et des autres espèces. La foi renforce la solidarité entre les êtres humains et les met au service de la justice, du droit et de la paix. Elle n’éloigne pas du monde et des nécessités de l’homme, d’autant que sans l’amour fidèle de Dieu l’unité de l’humanité ne se fonderait que sur l’utilité, l’intérêt ou la peur. A l’inverse la foi, qui tend à l’harmonie des rapports humains et à leur finalité en Dieu, nous met tous au service du bien général. Elle est un bien de tous pour tous, qui ne sert pas seulement à préparer l’Au-delà mais à édifier la société terrestre en marche vers l’espérance. Au premier plan des structures qu’éclaire la foi il y a la famille fondée sur le mariage, union stable d’un homme et d’une femme, née de la valeur de la différence sexuelle et vivant de l’amour qui vient de Dieu. En reconnaissant un amour éternel, la famille reconnaît celui du Créateur qui porte à enfanter. A propos ensuite des jeunes, le document parle des JMJ qui leur permettent d’exprimer la joie de la foi et l’engagement à la vivre généreusement. Les jeunes veulent une vie de qualité et leur rencontre du Christ leur offre une espérance qui ne les décevra pas. La foi n’est pas le refuge de personnes timorées mais une dilatation de la vie. Ainsi dans les rapports sociaux la foi permet-elle aux enfants de Dieu de donner une signification nouvelle à une fraternité universelle qui n’est pas une simple égalité mais l’expérience de la paternité de Dieu et la perception de la dignité de toute personne. La foi enfin aide à trouver des moyens de respecter la nature, de trouver des modèles de développement respectueux, échappant à l’utilitarisme et au profit. Œuvre de Dieu, la nature doit être perçue comme un don à utiliser pour le bien de tous. Il faut donc trouver une bonne gestion au service de l’humanité entière et capable de dépasser tout esprit conflictuel. Lorsque la foi fait défaut les fondements mêmes de la vie communautaires sont à risque. Si la foi en Dieu est écartée de la société nous perdrons notre confiance en nous, et si l’on est pas unis dans la confiance on le sera dans la peur. D’où l’impérative nécessité de confesser publiquement Dieu pour éclairer la vie de la famille humaine. Quant à la question de la souffrance et de la mort, le chrétien sait qu’elles ne peuvent être éliminées. Mais il sait aussi qu’elles ont un sens lorsqu’on s’en remet à la volonté de Dieu, en en faisant des étapes de croissance dans la foi. Dieu ne fournit pas une explication complète à qui souffre, mais sa présence et son accompagnement qui ouvre un passage des ténèbres vers la lumière. En cela la foi rejoint l’espérance. Et de revenir sur la recommandation du Pape à ne jamais se laisser voler l’espérance en permettant des solutions immédiates sans issue.

Bienheureuse celle qui a cru

La conclusion de l’encyclique est une invitation à suivre Marie, l’icône parfaite de la foi. Mère de Jésus elle a conçu la foi et la joie. Prions la afin de ne jamais oublier que le croyant n’est jamais seul, et pour qu’elle nous enseigne à voir avec les yeux de Jésus.

Si vous ne croyez pas, vous ne comprendrez pas

Le second chapitre expose le lien étroit existant entre foi et vérité. Sans la vérité, la foi ne sauve pas ! Elle demeure une fable projetant notre désir de bonheur. Nous vivons une crise de la vérité qui rend nécessaire le rappel de ce lien, d’autant que la culture dominante ne tend qu’à croire en la réalité technologique, en ce que l’homme parvient à construire et mesurer par la science. Ce qui fonctionne serait vérité, valable pour un tel et non au service du bien général. La vérité qui explique toute vie est vue avec suspicion. La grande vérité n’est pas celle qui fut à la base des totalitarismes du siècle dernier, le grand oubli du monde contemporain qui, à l’avantage du relativisme et du fanatisme écarte la question que posent la vérité, la vie et Dieu. Ensuite le texte souligne le lien entre foi et amour, non l’amour vagabond mais celui de Dieu qui transforme et permet de voir le réel sous un autre jour. Si la foi leur est liée, la vérité et l’amour ne sauraient être séparés. L’amour véritable surmonte le temps et devient connaissance. L’amour fidèle de Dieu qui révèle la foi constitue une vérité dont le cœur est la rencontre du Christ incarné, venu à nous pour offrir sa grâce et nous convertir. Puis il est question du dialogue entre foi et raison, particulièrement important lorsque la vérité du monde est souvent réduite à un réel subjectif. Faisant peur, la simple vérité est perçue comme une imposition intransigeante, alors qu’elle est l’amour de Dieu qui lui ne s’impose pas par la violence et n’écrase personne comme le fait le totalitarisme. La foi n’est pas intransigeante et le croyant ne peut être arrogant mais porteur humble d’une conviction qui respecte l’autre. Ainsi la foi porte-t-elle au dialogue en tout, dans la science où elle réveille le sens critique et attise la raison face à la splendeur de la création, mais aussi dans la culture, dans le dialogue inter-religieux et avec les incroyants ou qui s’efforcent d’agir comme si Dieu existait. Eux aussi sont en recherche de cette lumière et pratiquent le bien. Connaître Dieu sans la foi est impossible. La théologie enseigne que Dieu n’est pas un objet mais un sujet qui se fait connaître. La théologie, qui participe à cette connaissance, doit être mise au service de la foi des chrétiens. Quant au magistère ecclésial, il ne doit pas dicter de limite à la liberté théologique mais en être un élément constitutif assurant le lien avec la Parole.

 

Source :

LUMEN FIDEI, (RE)LIRE L'ENCYCLIQUE
 
 
 
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22 juin 2023 4 22 /06 /juin /2023 20:01
FRANÇOIS REND UN HOMMAGE PERSONNEL À BLAISE PASCAL DANS UNE LETTRE APOSTOLIQUE

Le pape François publie ce lundi la lettre apostolique Sublimitas et miseria hominis à l’occasion des quatre cents ans de la naissance de Blaise Pascal. Pour François, le philosophe français est un modèle pour ceux qui cherchent la vérité.

 

      Pour Blaise Pascal, la Révélation est « la réponse inouïe à laquelle nulle philosophie n’a pu arriver par elle-même », déclare le pape François dans sa lettre apostolique Sublimitas et miseria hominis  – « Grandeur et misère de l’homme », en latin – publiée le 19 juin 2023 à l’occasion du quatrième centenaire de la naissance du Français (1623-1662). Le pape jésuite rend un hommage touchant et personnel au philosophe janséniste, « compagnon de route » dans « notre recherche du vrai bonheur ».

 

     Ce texte de 12 pages est la seconde lettre apostolique consacrée par le pape François à un écrivain laïc après Candor Lucis Æterne, sa lettre sur Dante Alighieri publiée en 2021. Comme le poète italien, Pascal fait partie des références culturelles et spirituelles récurrentes de François, ancien professeur de lettres en Argentine et grand lecteur.

 

     Dans un entretien accordé en 2017 à Eugenio Scalfari, fondateur du journal italien La Repubblica, le pape François avait même confié considérer « personnellement » que Pascal « devrait être béatifié ». Ces dernières années, dans ses méditations et enseignements, le Pape a eu plusieurs fois recours au « monument » que constituent ses Pensées.

 

Pascal, « chercheur infatigable de vérité »

     Dans sa lettre apostolique, François donne Pascal comme modèle à « tous ceux qui veulent continuer de chercher la vérité », saluant un « homme à l’intelligence prodigieuse qui a rappelé qu’en dehors des visées de l’amour, il n’y a rien qui vaille ». Il met cependant en garde contre la tentation d’une lecture d’un Pascal voulant imposer sa foi aux autres, car ce dernier savait que « l’acte du croyant est possible par la grâce de Dieu, reçue dans un cœur libre ». 

 

     "L’« intelligence et la foi » du Clermontois, assure le Pape, prémunit « contre les fausses doctrines, les superstitions ou le libertinage ». Pascal, poursuit-il, sut saisir très tôt le « drame de notre vie », c’est-à-dire notre incapacité à voir et donc à éviter le mal, et comprit que la foi ne pouvait être exclue de notre recherche de bien et de vérité.

 

Source : I.Media - publié le 19/06/23

 

LETTRE APOSTOLIQUE POUR LES 400 ANS DE LA NAISSANCE DE BLAISE PASCAL

(cliquer sur le lien ci-dessous)

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16 juin 2023 5 16 /06 /juin /2023 12:30

 

Aleteia - Mickaël Le Nezet - publié le 15/06/23
 
Entrer dans un cœur à cœur avec Jésus

 

La fête du Sacré Cœur de Jésus est une action de grâce. Entrer dans ce cœur à cœur avec Jésus dans l’adoration du Saint Sacrement, c’est entrer dans l’amour qui vient de Dieu.

 

Commentaire des lectures de la solennité du Sacré Cœur de Jésus (Dt 7, 6-11 ; 1Jn 4, 7-16 ; Mt 11, 25-30).

     En choisissant le plus petit des peuples de la terre, comme cela nous est rappelé dans le livre du Deutéronome, en le libérant de sa terre d’esclavage, Dieu révélait ainsi à l’homme la grandeur de son cœur. Le plus petit de tous les peuples de la terre, par élection, devenait le plus grand dans le cœur de Dieu. « C’est par amour pour vous » que le Seigneur a fait cela (Dt7, 8) . Et plus rien désormais n’arrêtera la fidélité de Dieu dans l’amour de son peuple, pas même l’infidélité de ce dernier à la nuque raide. Et ainsi écrit l’auteur de la lettre aux hébreux, « en ces jours où nous sommes, il nous a parlé par son Fils » (Hb 1, 2).

 

L’amour débordant du cœur de Dieu

     L’amour de Dieu pour les hommes se manifeste alors dans le don de son Fils, son unique. Le cœur de Jésus devient le lieu où brûle l’amour de Dieu pour l’humanité. « Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde pour que nous vivions par lui » rappelle saint Jean (Jn 4,9)). Dans l’apparition du 27 décembre 1673, Marguerite Marie Alacoque , en prière devant le Saint Sacrement, rapportera ces paroles reçues du Christ : « J’ai soif, je brûle du désir d’être aimé ! »

 

     Il lui confie alors : « Mon divin Cœur est si passionné d’amour pour les hommes et pour toi en particulier que, ne pouvant contenir les flammes de Son Amour, il faut qu’Il répande et qu’Il se manifeste à eux pour les enrichir de Ses précieux trésors que Je te découvre, et qui contiennent les grâces sanctifiantes et salutaires nécessaires pour les retirer de l’abîme de perdition où Satan les précipite en foule… » Jésus par ces paroles nous fait entrer plus intensément encore dans les sentiments de la Sainte Trinité, dans ce grand Mystère d’amour, révélant ce désir si grand de Dieu de combler tous les hommes de ses grâces sanctifiantes. C’est un amour passionné, un amour gratuit, un amour miséricordieux, un amour d’une générosité débordante que Dieu nous offre par Jésus Christ. 

Entrer dans cœur de Jésus

      « Voyez quel grand amour nous a donné le Père pour que nous soyons appelés enfants de Dieu » (Jn 1, 1). « Ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais c’est lui qui nous a aimés, et il a envoyé son Fils en sacrifice de pardon pour nos péchés » (Jn 4, 9). La fête du Sacré Cœur de Jésus est une action de grâce pour cet amour fou de Dieu pour l’humanité, pour chacun de nous, si petit, pauvre et fragile que nous sommes. Et c’est une invitation à nous approcher toujours plus du Cœur du Christ pour recevoir cet amour qui vient de Dieu, pour nous abreuver à la source de la vie véritable.

 

" La fête du Sacré Cœur de Jésus est une action de grâce pour cet amour fou de Dieu pour l’humanité. "

 

     Par le don de sa vie, par son Cœur brûlant d’amour, le Christ nous offre un baume précieux, un remède pour nous guérir des blessures du péché, un viatique pour la route. Et nous comprenons alors que la fête du Sacré Cœur est profondément liée à la fête du Saint Sacrement comme le révèle notre Seigneur à sainte Marguerite Marie : « J’ai soif, mais d’une soif si ardente d’être aimé des hommes au Saint-Sacrement, que cette soif me consume, et je ne trouve presque personne qui s’efforce, selon mon désir, de me désaltérer, en rendant quelque retour à mon Amour. » 

 

      C’est une plainte qu’il nous faut entendre. Dieu veut que nous entrions de plus en plus dans le Cœur de Jésus, car contempler le Sacré Cœur de Jésus nous introduit alors dans ce dynamisme de purification de notre propre cœur, pour que resplendisse en nous la beauté de la ressemblance avec Dieu. Une des prières traditionnelles à Paray-le-Monial que disent les personnes à la chapelle de la Visitation, est : « Jésus doux et humble de Cœur rend mon cœur semblable au tien. » Cela veut dire que nous demandons un cœur qui aime comme le Cœur du Seigneur et c’est une manière alors de désaltérer cette soif de Jésus révélée à sainte Marguerite Marie. « Bien-aimés, puisque Dieu nous a tellement aimés, nous devons, nous aussi, nous aimer les uns les autres », écrit saint Jean (Jn 4, 7).

 

Une heure devant le Saint Sacrement

     « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos » (Mt 11,28). Ce cœur à cœur avec le Seigneur, nous devons le vivre plus régulièrement dans l’adoration du Saint Sacrement, savoir prendre ce temps si précieux puisque « l’amour vient de Dieu ». Le Seigneur en avait fait une promesse à la sainte Marguerite Marie, même douze promesses afin d’encourager la dévotion au Sacré Cœur de Jésus ; des promesses octroyées sur ceux qui seraient prêts à vivre une heure avec Jésus dans le Saint-Sacrement régulièrement dans l’Adoration :

 

« Je leur donnerai toutes les grâces nécessaires dans leur état. Je mettrai la paix dans leur famille. Je les consolerai dans toutes leurs peines. Je serai leur refuge assuré pendant la vie et surtout à la mort. Je répandrai d’abondantes bénédictions sur toutes leurs entreprises. Les pécheurs trouveront dans mon Cœur la source et l’océan infini de la miséricorde. Les âmes tièdes deviendront ferventes. Les âmes ferventes s’élèveront à une grande perfection. »

 

     Que cette fête du Sacré Cœur de Jésus soit un encouragement pour chacun de nous à grandir dans cette relation à notre Seigneur Jésus Christ, à prendre le temps de le contempler, lui qui est doux et humble de cœur. Cœur Sacré de Jésus, priez pour nous.

 

 

 

 

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5 juin 2023 1 05 /06 /juin /2023 07:11
 
L'EUCHARISTIE : INOUÏ SAINT-SACREMENT

 

    En juin, après la solennité de la Trinité (1er dimanche après la Pentecôte) nous fêtons celle du Saint-Sacrement (2ème dimanche après la Pentecôte).

 

     Instituée au Moyen-âge, cette fête fut appelée « Corpus Christi » ou « Fête-Dieu » et devait commémorer la présence de Jésus-Christ dans le sacrement de l’eucharistie.


     L’ostensoir fut inventé, à cette occasion, afin de porter l’eucharistie en cortège solennel dans les rues et sur les chemins.


      La célébration se répandit dans tout l’Occident aux XIV° et XV° siècles et le concile de Trente (1515-1563) approuva cette procession de la Fête-Dieu, profession publique de foi en la présence réelle du Christ dans l’eucharistie. Depuis la réforme liturgique du concile Vatican II, la Fête Dieu est appelée   « Fête du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ ».


      Cette solennité n’est pas toujours bien comprise. Pourtant, elle concerne le fondement même de notre foi, c’est un appel à approfondir le sens de l’eucharistie et sa place dans notre vie. C’est bien ce que nous propose, de façon magnifique, le texte qui suit :

 

« Il prit le pain, il le rompit et le donna à ses disciples, en disant : Prenez, et mangez-en tous : Ceci est mon corps livré pour vous. » Cette parole que le Seigneur adresse à chacun d’entre nous lors de l’office, ne saurait cesser de nous émerveiller.


Institué par Jésus lui-même lors du dernier repas qu’Il partagea avec ses disciples, le sacrement de l’Eucharistie, mystère de la foi chrétienne, peut être médité à la lumière de plusieurs idées :

 

     •  La première, celle de la reconstitution mémorielle du sacrifice unique et parfait du Christ sur la Croix. Par le mémorial ayant lieu à chaque messe de la mort et de la résurrection du Sauveur, celles-ci sont actualisées, c’est-à-dire rendues présentes ici et maintenant sur l’autel de la célébration, par le pouvoir de l’Esprit-Saint. De cette manière, Jésus rend les fruits de son sacrifice disponibles à chacun d’entre nous, en tout temps et en tous lieux.

Pour autant n’accordons pas à ce Mystère un sens uniquement symbolique ou métaphorique, mais discernons une réelle invitation du Seigneur à le prendre au mot alors qu’Il ne cesse d’affirmer dans Saint Jean (chapitre 6) :  « Moi, je suis le pain de la vie (...) ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. »

 

    •  Aussi, la Sainte-Eucharistie consiste également en cette réalité : l’accueil du Corps du Christ, nourriture spirituelle de nos âmes, qui nous permet d’avancer malgré nos faiblesses et les embûches de l’ennemi. De cette union tant physique que spirituelle avec Jésus, découle d’abondants fruits divins : Unification de l’Église (1Co 12:27), Rédemption et Sanctification du peuple de Dieu (1Co 3:16), et participation à son œuvre salvatrice.

 

 

     •  Enfin, le Saint-Sacrement est aussi un doux témoignage de l’Amour de Dieu. Pour reprendre la pensée du saint Curé d’Ars, le plus grand cadeau que le Seigneur nous ait fait, c’est bien le don de lui-même : Lui qui a sacrifié son Corps sur la Croix, s’offre encore aujourd’hui à chacun de ses enfants, nous révélant ainsi toujours plus l’amour infini qu’Il nous porte. Ainsi, contempler le Mystère de l’Eucharistie, c’est réaliser que Dieu nous aime d’un si grand Amour, qu’Il est prêt à se faire si petit, à dissimuler cette immense gloire qu’est la sienne, pour parvenir à cette union intime et à cette proximité avec nous.

 

 

Source : Paroisse "Val de Lagny" - Journal "D'une rive à l'autre"

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31 mai 2023 3 31 /05 /mai /2023 12:15
MERCREDI 31 MAI 2023, NOUS FÊTONS LA VISITATION DE MARIE, ENCEINTE, À SA COUSINE ÉLISABETH, ENCEINTE ELLE AUSSI
Quel est le sens de la fête de la Visitation ?

Mercredi 31 mai 2023, nous fêtons la Visitation de Marie, enceinte, à sa cousine Élisabeth, enceinte elle aussi. Le mystère de la Visitation présente toutes les dimensions du salut christique : une charité attentive ; une joie d'un cœur ouvert au projet de Dieu ; une vision de foi sur la nature et la mission de Jésus.

 

Le sens de la fête

Deux femmes se rencontrent, Marie et Élisabeth. Marie, à l'annonce de la grossesse de sa vieille cousine par l'ange Gabriel (Luc 1, 26-39), se met en route pour être aux côtés d’Élisabeth, enceinte de six mois de Jean Baptiste. Les deux femmes se retrouvent (Luc 1, 39-56). À peine la salutation de Marie retentit-elle aux oreilles d’Élisabeth que l'enfant qu'elle porte tressaille en elle. L'évangéliste Luc précise qu'aussitôt Élisabeth fut remplie de l'Esprit saint, déclarant Marie "pleine de grâce".

Le mystère de la Visitation nous propose, en condensé, toutes les dimensions du salut apporté par Jésus : une charité attentive aux besoins des autres, surtout des plus pauvres ; la joie d'un cœur ouvert au projet de Dieu ; une vision de foi sur la nature et la mission de Jésus.

 

L'enfant a tressailli d'allégresse

Qu'un enfant bouge dans le sein de sa mère, rien que de très naturel. Mais l'enfant d'Élisabeth tressaille d'allégresse, on pourrait même dire qu'il "bondit de joie". Voilà qui dépasse les mouvements d'un enfant à naître. En réalité, la rencontre d'Élisabeth et de Marie semble se calquer sur celle de David et de l'Arche d'Alliance (2 Samuel 6,2-11). Le roi David se met à tressaillir d'allégresse et s'écrie : "Comment se fait-il que l'arche du Seigneur vienne chez moi ?" Ce rapprochement des deux scènes permet à l'évangéliste d'exprimer la foi chrétienne. Marie, comparée à l'Arche d'Alliance, porte en elle celui qui est la présence de Dieu parmi ses frères. Élisabeth reconnaît en l'enfant de Marie son "Seigneur" et son propre enfant reconnaît en bondissant de joie la grandeur de Jésus.

 

Celle qui a cru

Élisabeth est "remplie de l'Esprit saint", autrement dit l'évangéliste la présente ici comme une prophétesse, une porte-parole de Dieu. Voilà pourquoi Luc note qu'elle "s'écria d'une voix forte". Les lecteurs de cette scène de la Visitation peuvent comprendre que les paroles d'Élisabeth portent l'empreinte divine. Or ce que dit Élisabeth concerne Marie. Elle reconnaît d'abord dans sa parente "la mère de son Seigneur". La prophétie d'Élisabeth culmine dans la béatitude qu'elle adresse à Marie : "Heureuse, celle qui a cru à l'accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur". Marie est reconnue comme "croyante". Elle a pleine confiance. Pour Luc l'évangéliste, c'est bien la foi qui caractérise la mère du Seigneur.

 

Une scène à contempler

Contemplons cette scène de la Visitation. N'est-elle pas le prototype de toute rencontre authentique ? Car notre vocation est bien de nous porter mutuellement cette Bonne Nouvelle : oui, en Jésus, Dieu a établi sa demeure parmi nous. Mais comment le pourrons-nous, si nous nous fermons à l'Esprit et à sa mystérieuse fécondité ? Alors, à la suite de Marie et d'Élisabeth, osons croire que Dieu peut faire merveille dans nos vies. Ouvrons-nous à sa présence agissante, pour connaître ce tressaillement d'allégresse qui fut celui de Jean Baptiste.

 

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La Visitation de Marie à sa cousine Élisabeth,
témoignage de Mgr Jacques Hébert

Monseigneur Jacques Habert, évêque de Séez de 2010 à 2020, évêque de Bayeux et Lisieux depuis 2020, est aussi l’évêque accompagnateur de l’Association des œuvres mariales (AOM). Il nous offre son témoignage pour la Visitation de la Vierge Marie.

 

MERCREDI 31 MAI 2023, NOUS FÊTONS LA VISITATION DE MARIE, ENCEINTE, À SA COUSINE ÉLISABETH, ENCEINTE ELLE AUSSI

C’est un mystère joyeux que l’Église nous invite à célébrer en ce 31 mai, une fête qui vient aussi conclure le « mois de Marie ». Toute dévotion mariale doit nous renvoyer à notre appartenance à l’Église et à notre vie chrétienne au quotidien. Le mystère de la Visitation en est une belle illustration. En effet, une façon traditionnelle de présenter la mission de l’Église est de dire précisément qu’elle accomplit une triple mission : annoncer l’évangile, célébrer Dieu et servir les pauvres.

 

 Dans l’évangile de la Visitation nous contemplons la Vierge Marie. Elle accomplit de façon étonnante et unique cette triple mission :

 

  • Marie annonce la bonne nouvelle. C’est le sens de sa visite chez sa cousine Élisabeth qui s’écrit : « D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? » Cette annonce est accueillie avec une grande joie. C’est la joie d’Élisabeth, la joie de Marie, la joie mystérieuse aussi de Jean-Baptiste dans le sein de sa mère.
  • Marie célèbre son Dieu. C’est la proclamation du magnificat : « Mon âme exalte le Seigneur. » Cette prière deviendra la prière de l’Église tous les soirs à l’office des vêpres.
  • Marie se met aussi au service. Discrètement l’évangile nous l’indique : « Marie resta avec Élisabeth environ trois mois. »

 

On comprend mieux pourquoi, lors du Concile Vatican II, les pères conciliaires ont décidé que le développement sur la Vierge Marie serait intégré à la constitution présentant le mystère de l’Église. En effet en contemplant Marie, on découvre en vérité quelle est la mission de l’Église. Celui qui veut comprendre ce qu’est l’Église doit se tourner vers Marie.

 

Que cette fête de la Visitation nous renvoie à ces trois missions que chacun reçoit le jour de son baptême : Comment, à l’image de Marie, j’annonce le Seigneur à mes frères ? Comment, à l’image de Marie, je loue le Seigneur ? Comment, à l’image de Marie, je me mets au service des autres ?

 

Voilà une bonne médiation en ce jour de la Visitation. Comme toute méditation elle nous renvoie à une mise en pratique concrète. Si nous vivons cela alors certainement nous goûterons nous aussi à la joie de l’évangile.

 

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18 mai 2023 4 18 /05 /mai /2023 19:11
PRIÈRE DU PAPE FRANÇOIS POUR L'ASCENSION 2023

     La solennité de l’Ascension du Seigneur nous invite à regarder le moment où Jésus, avant de monter au ciel, confie aux apôtres le mandat d’apporter son message de salut jusqu’aux extrémités de la terre.

    Prions tous le Seigneur pour la bien-aimée Ukraine : on  y souffre tant, on y souffre tant. Prions pour les blessés, pour les enfants, pour ceux qui sont morts, afin que revienne la paix.

Audience générale du Pape François, place Saint Pierre au Vatican le mercredi 17 mai 2023 :

 
 
 
 
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13 mai 2023 6 13 /05 /mai /2023 12:18
VITRAIL ND DE FATIMA avec les voyants - Église St-Pierre-aux-Liens d'Étais-la-Sauvin (Yonne). Vitrail collatéral de la nef représentant Notre Dame de Fatima et les petits voyants
VITRAIL ND DE FATIMA avec les voyants - Église St-Pierre-aux-Liens d'Étais-la-Sauvin (Yonne). Vitrail collatéral de la nef représentant Notre Dame de Fatima et les petits voyants

VITRAIL ND DE FATIMA avec les voyants - Église St-Pierre-aux-Liens d'Étais-la-Sauvin (Yonne). Vitrail collatéral de la nef représentant Notre Dame de Fatima et les petits voyants

Bienheureuse Vierge Marie de Fatima,
avec une reconnaissance renouvelée pour ta présence maternelle
nous unissons notre voix à celle de toutes les générations
qui te disent bienheureuse.

Nous célébrons en toi les grandes œuvres de Dieu,
qui jamais ne se lasse de se pencher avec miséricorde
sur l’humanité, affligée par le mal et blessée par le péché,
pour la guérir et pour la sauver.
Accueille avec ta bienveillance de Mère
l’acte de consécration qu'aujourd'hui nous faisons avec confiance,
devant ta statue qui nous est si chère.

Nous sommes certains que chacun de nous est précieux à tes yeux 
et que rien de ce qui habite nos cœurs ne t'est étranger.
Nous nous laissons toucher par ton regard très doux
et nous recevons la caresse consolante de ton sourire.

Garde notre vie entre tes bras ;
bénis et renforce tout désir de bien ;
ravive et nourris la foi ;
soutiens et éclaire l'espérance ;
suscite et anime la charité ;
guide-nous tous sur le chemin de la sainteté.

Enseigne-nous ton amour de prédilection
pour les petits et les pauvres,
pour les exclus et les souffrants,
pour les pécheurs et ceux qui sont égarés dans leur cœur :
rassemble tous sous ta protection
et remets-nous tous à ton Fils bien-aimé, Notre Seigneur Jésus.

Amen.

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