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30 novembre 2022 3 30 /11 /novembre /2022 13:14

Sainte Florence

Convertie par saint Hilaire

recluse à Comblé

Fête le 1er décembre

 

      Elle consacra sa virginité sous l'autorité et sous la direction de saint Hilaire de Poitiers.

 

     Sainte Florence, fille spirituelle de Saint-Hilaire, qu'elle avait suivi depuis la ­Phrygie, a vécu en ermite à Comble (commune de Celle-Lévescault) qui devint lieu de pèlerinage au cours des siècles. (paroisse Sainte-Florence-en-Poitou)

 

    Ses reliques se trouvent à Celle l'Evescault-86 (église romane, chapelle dédiée à Sainte-Florence de Comblé) sur le chemin de Saint Jacques de ­Compostelle.

Elle figure sur un vitrail de l'église Saint-Nicolas de Moncontour du diocèse de Poitiers.

 

    "La tradition dit que saint Hilaire (303-367) prenait ses quartiers à ­Celle-l'Evescault où il avait de vastes propriétés, et où il bâtit un monastère. Sur sa propriété de Comblé, village à l'est de la commune, saint Hilaire aurait ­proposé à sainte Florence de se retirer pour vivre en ermite, après l'avoir ­consacrée à Dieu.

     Cette jeune fille avait suivi l'évêque Hilaire depuis la Phrygie (Turquie ­actuelle) où il avait été déporté par l'Empereur. Florence mena à Comblé une vie de ­sainteté, dans la prière et la mortification et elle mourut à l'âge de 29 ans."

 

(source:Pèlerinage à Comblé, sur le tombeau de sainte Florence - Fondation Européenne pour la ­recherche sur les pèlerinages)

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3 avril 2021 6 03 /04 /avril /2021 21:02

 

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5 août 2020 3 05 /08 /août /2020 06:40
JEAN-MARIE VIANNEY - SAINT CURÉ D'ARS

JEAN-MARIE VIANNEY - SAINT CURÉ D'ARS

Aleteia - Marzena Devoud

L’humilité est interprétée souvent comme une faiblesse. Pourtant, c’est en elle qu’on trouve le fondement de toute vie spirituelle. Parce qu’elle relie directement à Dieu, l’humilité est le meilleur moyen de L’aimer. Sans elle, on ne peut pas être saint. Le curé d’Ars, le plus humble des curés fêté ce 4 août, l’a très bien compris.

 

C’est le point le plus commun que l’on relève chez tous les saints : leur humilité qui les transforme en témoin presque transparents de Dieu. D’ailleurs, ils sont nombreux à l’avoir affirmé : l’humilité est le fondement de toute croissance spirituelle. Si on n’est pas humble, on ne peut pas être saint. C’est aussi simple que cela. Alors qu’on devine qu’on doit être humble, il n’est pas toujours facile de cultiver cette vertu au quotidien et de réussir à vaincre pas à pas son amour-propre.

 

Trois voies pour cultiver l’humilité

Un géant de la sainteté et le plus humble des curés dont il est le patron, Saint Jean-Marie Vianney, celui qu’on connaît sous le nom du curé d’Ars, a cultivé l’humilité toute sa vie par trois voies : laisser toute la place à Dieu – ne vivre qu’en Lui, avec Lui et pour Lui ; évangéliser par ses homélies truffées d’images saisissantes ; et enfin montrer par sa vie de prière qu’un homme seul, s’il choisit vraiment Dieu, même isolé dans le plus humble des lieux, peut inverser le cours des choses et changer la face du monde.

 

 

Ce curé de campagne que nous fêtons le 4 août a eu cette intuition dès le départ : pour aller vers Dieu et apprendre à L’aimer, il faut choisir la porte basse de l’humilité et de la foi totale. Il disait : « C’est comme une balance, plus on s’abaisse d’un côté, plus on est élevé de l’autre ». Ou encore : « C’est comme la chaîne du chapelet. Au chapelet il y a une chaîne qui relie les grains. L’humilité est à la vertu ce qu’est la chaîne au chapelet. Retirez la chaîne et tous les grains se dispersent. Retirez l’humilité et toutes les vertus se dispersent ».

 
« L’homme est un pauvre qui a besoin de tout demander à Dieu »

« L’homme est un pauvre qui a besoin de tout demander à Dieu. » Cette phrase du curé d’Ars montre à quel point saint Jean-Marie Vianney était conscient de sa pauvreté et de sa faiblesse. Il était également conscient de la grandeur de sa vocation de prêtre. L’Eucharistie était au cœur de son sacerdoce et de sa vie quotidienne. Excellent et inlassable maître spirituel et confesseur, il passait alors, comme le décrit le pape Benoît XVI, « d’un même mouvement intérieur, de l’autel au confessionnal » en cherchant par tous les moyens, par la prédication et par le conseil à « faire redécouvrir à ses paroissiens la signification et la beauté de la pénitence sacramentelle, en la montrant comme une exigence intime de la Présence eucharistique » (cf. Lettre aux prêtres pour l’Année sacerdotale).

 

 

« L’humilité est la “clé” qui ouvre le dialogue avec Dieu et la “porte ouverte” pour discerner sans découragement nos peurs, tristesses, colères… »

 

Pour lui, l’humilité était une façon de reconnaître que Dieu est premier en tout. Bien sûr, on ne devient pas humble par une simple décision de changer sa vie. Le Christ ne nous a pas enseigné l’humilité comme une morale car c’est Lui le modèle de la vertu d’humilité. Voilà pourquoi l’humilité est la « clé » qui ouvre le dialogue avec Dieu et la « porte ouverte » pour discerner sans découragement nos peurs, colères et tristesses. Être humble consiste à voir ses talents en acceptant de les mettre au service des autres. Comme l’expliquait Jésus :

 

« Nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir. » (Lc 17, 10)

 

Il ne s’agit pas de se considérer en-dessous de tout, mais d’être vigilant à ne pas se laisser embarquer dans l’illusion d’être mieux que les autres. Pour le curé d’Ars, être humble c’est chercher à avancer dans la vérité et aimer la vérité plus que soi.

 

Mesurant ce que l’on sait et ce que l’on ignore, chacun peut alors fonctionner avec les autres sans crainte et sans soumission, tout en ayant conscience de l’apport que nous pouvons offrir. Pour saint Jean-Marie Vianney, toute vertu se forme dans notre âme grâce à une prière fréquente. Par conséquent, si on désire vraiment être humble, il est essentiel de prier chaque jour pour obtenir cette grâce. Comme l’enseigne le curé d’Ars :

 

« Chaque jour, nous devrions demander à Dieu de tout notre cœur la vertu de l’humilité et la grâce de comprendre que nous ne sommes rien par nous-mêmes, et que notre bien-être corporel et spirituel vient de Lui seul. »

 

SAINT CURÉ D'ARS - POURQUOI L'HUMILITÉ EST-ELLE LA MEILLEURE MANIÈRE D'AIMER DIEU ?
 
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30 juin 2020 2 30 /06 /juin /2020 20:27

Source : Aleteia - Père Alain Bandelier

 

Pourquoi saint Paul et saint Pierre sont-ils fêtés ensemble alors qu’ils se connaissaient à peine ?

 

SAINT PIERRE ET SAINT PAUL

 

Ils sont fêtés ensemble le 29 juin, ils sont cités ensemble dans la litanie des saints, ils sont de chaque côté du Christ dans les mosaïques des absides byzantines ou romanes… Et pourtant, ils ne se sont pas beaucoup fréquentés. Alors pourquoi les fête-t-on le même jour ?

 

Paul a rencontré Pierre et les autres « piliers » de l’Église de Jérusalem à deux reprises, ils se sont croisés à Antioche et ce fut l’occasion d’un conflit. Enfin, ils ont pu se retrouver à Rome au temps de Néron. Ils n’ont pas subi le martyre le même jour ni sans doute la même année. Leur fête liturgique fait peut-être mémoire d’un transfert de leurs reliques dans un temps de persécution. Pourquoi donc, désormais, ne vont-ils jamais l’un sans l’autre ?

 

Un double patronage très précieux

 

Simon Pierre devrait plutôt s’appeler Simon-roc. « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église » (Mt 16, 18). Inébranlable. Non que Simon soit très solide : ses grands élans tournent court, il veut marcher sur la mer mais il coule, il serait le dernier à abandonner Jésus mais il sera le premier à Le renier. Non, ce qui est solide, « infaillible », c’est sa foi. La foi comme charisme, qui ne vient ni de la chair ni du sang, mais du Père.

 

On comprend alors « les clés du Royaume » : l’autorité de Pierre et de ses successeurs est nécessaire pour garder l’Église dans la vérité, et donc dans l’unité. Mais la liberté de Paul est nécessaire pour garder l’Église dans la nouveauté de l’Esprit Saint, souffle imprévisible dans un monde mouvant. Sans l’audace paulinienne, la fidélité peut devenir orgueilleuse. Elle se dégrade alors en rigidité, et l’unité en uniformité. Mais sans la vigilance pétrinienne, la différence peut elle aussi être revendiquée avec orgueil. Elle devient alors divergence, tandis que la mission s’expose aux compromissions. Ce double patronage est donc précieux et il ne faut pas le lâcher : saint Pierre et saint Paul, priez pour nous !

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14 juin 2020 7 14 /06 /juin /2020 09:46

      

         Né à Lisbonne, ce contemporain de saint François d’Assise s’appelait en réalité Fernando. De famille noble aux traditions militaires, il entra tout jeune chez les Chanoines Réguliers de Saint Augustin à Coïmbra où il fut ordonné prêtre . En 1220, quand les restes des premiers martyrs franciscains furent ramenés du Maroc au Portugal, il entra chez les Frères Mineurs et prit le prénom d’Antoine.


Il désirait lui aussi aller au Maroc afin d’y mourir martyr .
Tombé malade pendant le voyage, il dut rentrer en Europe. En 1221, il est à Assise au chapitre de l’Ordre et ses frères découvrent alors ses talents de prédicateur et de théologien. Ayant remplacé au pied levé un prédicateur empêché, il étonne ses frères qui, désormais, l’envoient prêcher plutôt que de balayer.


      Avec la permission de saint François, il enseigne à Bologne, Toulouse, Montpellier et Limoges. A Brive-la-Gaillarde, on conserve même le souvenir des grottes où il se retira quelque temps dans la prière solitaire. C’est aussi dans cette ville qu’il retrouva miraculeusement un manuscrit dérobé, y gagnant du même coup sa spécialité posthume pour lui faire retrouver les objets perdus. En 1229, il est élu provincial de l’Italie du Nord. La fin de sa vie est dominée par la prédication où il excelle. Il se trouve à Padoue pour prêcher le Carême en 1231. C’est là qu’il meurt d’épuisement à 36 ans, dans cette ville qui le vénère et qui lui donne son deuxième nom, saint Antoine de Padoue.
Il est « Docteur de l’Église », mais la piété populaire préfère voir en lui un intercesseur efficace.

 

"Le buis qui ne monte pas en hauteur, ne porte pas de fruits comestibles. Mais il reste toujours vert et ressemble ainsi aux chrétiens qui gardent la foi comme perpétuelle verdure. En effet le mot vert s’applique à celui qui garde sa vertu."

(Sermon de saint Antoine)

 

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8 mai 2020 5 08 /05 /mai /2020 13:16
8 MAI : ANNIVERSAIRE DE L'ARMISTICE MAIS ÉGALEMENT FÊTE DE LA MÉMOIRE LITURGIQUE DU BIENHEUREUX PIERRE CLAVERIE
8 MAI : ANNIVERSAIRE DE L'ARMISTICE MAIS ÉGALEMENT FÊTE DE LA MÉMOIRE LITURGIQUE DU BIENHEUREUX PIERRE CLAVERIE
8 MAI : ANNIVERSAIRE DE L'ARMISTICE MAIS ÉGALEMENT FÊTE DE LA MÉMOIRE LITURGIQUE DU BIENHEUREUX PIERRE CLAVERIE
8 MAI : ANNIVERSAIRE DE L'ARMISTICE MAIS ÉGALEMENT FÊTE DE LA MÉMOIRE LITURGIQUE DU BIENHEUREUX PIERRE CLAVERIE

BIENHEUREUX PIERRE CLAVERIE né le 8 mai 1936 à Bab-el-Oued (Algérie), évêque d’Oran de 1981 jusqu'à sa mort le 1er août 1996 à Oran, et ses 18 compagnons religieux et religieuses vécurent en Algérie durant la seconde partie du XXe siècle. Serviteurs zélés et effacés de l’Église, humbles et doux apôtres de paix et de pardon pour tous, le Seigneur rayonnait dans leur cœur, dans leur vie, dans leur silence. Ils rendirent le témoignage suprême du martyre entre 1994 et 1996.

Il a été proclamé bienheureux le 8 décembre 2018 à Oran

 

8 MAI : ANNIVERSAIRE DE L'ARMISTICE MAIS ÉGALEMENT FÊTE DE LA MÉMOIRE LITURGIQUE DU BIENHEUREUX PIERRE CLAVERIE
 
 
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25 mars 2020 3 25 /03 /mars /2020 15:18
 
 
 
Découvrez les portraits du jour au Mexique
 
De 2012 à 2018, pas moins de 26 prêtres ont été assassinés dans le pays, mais il y a également eu des enlèvements, des attaques violentes contre des églises et des attentats à la bombe.
Souvent, ces prêtres sont les seuls à avoir le courage de parler au nom de leurs victimes et de dénoncer la corruption. Ils savent qu’ils sont en danger, mais c’est leur vocation évangélique. 
« L’Église est en première ligne contre la drogue et les narcotrafiquants ! » Mgr Ramon Castro Castro
 
 
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28 février 2020 5 28 /02 /février /2020 13:42

 

 

Découvrez le portrait du jour en France
 
Le 26 juillet 2016, le père Hamel, âgé de 85 ans, fut assassiné par deux extrémistes islamistes. Ils le forcèrent à s’agenouiller avant de l’égorger. Ses derniers mots furent : « Va-t’en, Satan ! ». Le père Hamel venait de terminer de célébrer une messe, où il présidait en l’absence du prêtre habituel.Voir l
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24 janvier 2020 5 24 /01 /janvier /2020 14:15

 

Sainte Jeanne de France.

        

         Cette sainte est connue en notre région du sud-ouest qui, sous l’ancien régime, abritait huit monastères d’Annonciades : Albi, Rodez, Bordeaux, Agen, Villeneuve-sur-Lot, Rabastens, Marmande, La Réole. Les vents de l’histoire ont soufflé sur ces communautés. Depuis peu, le dernier monastère présent en cette région a fermé ses portes et les sœurs  poursuivent, ailleurs, leur belle mission de prière et de louange, comme le voulaient sainte Jeanne et le bienheureux père Gabriel-Maria, cofondateur de leur Ordre.

           Un très beau tableau de la fin 16ème siècle, début 17ème qui représente Jehanne de Valois,  Sainte Jeanne de France.

 

 

         Fille de Louis XI et de la Reine Charlotte de Savoie, sœur de Charles VIII, elle est née à Nogent-le-Roi, le 23 avril 1464. C'est loin de la cour, à Lignières dans le Berry qu'elle grandît.

         Promise à Louis d'Orléans trois jours après sa naissance, elle est mariée à 12 ans à celui qui deviendra Louis XII en 1498.

        Sitôt Roi, Louis, fait annuler son mariage par Rome dans un procès mené par l'évêque d'Albi, Louis 1er d'Amboise pour épouser en seconde noce, la Duchesse Anne de Bretagne.

        Éplorée mais faisant face, Jehanne de Valois retourne dans le Berry dont elle porte désormais le titre de Duchesse et avec l'aide de son confesseur, le bienheureux Gabriel-Maria, elle fonde selon une vision qu'elle aurait eu enfant, l'ordre de l'Annonciade.

 

 

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30 novembre 2019 6 30 /11 /novembre /2019 18:56

 

Sainte Barbe est âgée de 1 784 ans

 

  

   L'adjudant-chef Denis Ro­bert, responsable du centre de secours de Saint-Aignan, a bien voulu nous éclai­rer sur l'origine de cette sainte patronne des pompiers. Sainte Barbe serait née vers 235 à Nicodèmie, en Asie mi­neure. Devenue chrétienne, elle s'opposa à son père pour qui cette religion, interdite par les empereurs, n'était pas ac­ceptable dans sa famille. Et c'est ainsi que, pour lui faire abjurer sa foi, le tribunal de Marcien, toujours sur les dé­nonciations du père, essaya de la raisonner, puis la fit flagel­ler.

       Le lendemain, lorsqu'elle com­parut de nouveau devant ses juges, tout le monde put cons­tater la guérison de ses plaies pendant la nuit, guérison qu'elle attribua à Jésus Christ. Colère de la justice... qui lui fit « déchirer et brûler les flancs avec des torches ardentes... » sans plus obtenir l'abjuration. Après lui avoir « coupé les ma­melles », un autre supplice consista à la faire défiler nue dans la ville, mais Dieu la « couvrit d'un vêtement lumi­neux » qui la protégea des re­gards.

        Enfin, et pour faire court, c'est son père qui demanda à la dé­capiter, ce qui fut fait le 4 dé­cembre, sous l'empire de Maximin 1er. Alors qu'il rentrait chez lui à cheval, cet horrible infanticide effectué, le père fut frappé par la foudre et réduit en cendres.

     Par ce geste vengeur et de jus­tice, la sainte s'était révélée puissance de feu. Elle aurait un pouvoir sur la foudre, contre laquelle on la prie. Son nom désigne encore les réserves de poudre et d'ex­plosifs sur les navires de guerre et elle est invoquée contre les risques d'explosion (grisou dans les mines et gaz lors des forages de puits de pé­trole).

     Aujourd'hui, sainte Barbe est la patronne des professions de feu et d'explosion : pompiers, mineurs, artilleurs...

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